Pour qu’une communauté soit viable
Voilà un site qui commence à atteindre une taille significative. Booktroc.com annonce 32 000 livres : de quoi faire une bibliothèque intéressante. [1]
Mais mon propos n’est pas l’examen de ce site en particulier, mais la multiplication des sites d’échanges, cercle vertueux augmentant la durée de vie des objets…. Les moyens techniques ont permis l’apparition de nouvelles formes d’organisation et d’échange. Pour qu’un cercle d’échange soit viable il faut que le nombre d’objets disponibles soit important et donc que toute une communauté accepte de jouer le jeu et adopte l’idée de quelques-uns : l’innovation guidée par l’utilité commune, la sanction de la foule remplaçant les plans marketing sophistiqués.
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L’intelligence collective est le meilleur économiste et ici le meilleur écologiste. Au fur et à mesure que le web2.0 rend la construction de sites et de programmes plus facile, se concrétisent toutes les bonnes idées pour faire des économies et utiliser au mieux et le plus longtemps les ressources dont nous disposons.
Les entreprises capables de laisser dans leur organisation une zone de fluidité et de liberté autour d’une raison d’exister peuvent bénéficier de toutes les économies et inventions que réalisent au quotidien la communauté de ses salariés. Qui mieux qu’eux peut saisir les opportunités ou optimiser leur temps et leur action ?
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Notes
[1] (Toutefois, le prix est assez élevé : 70 € par an…. c’est plus qu’un abonnement à une bibliothèque locale. Et l’obligation de faire la queue à la poste pour récupérer son livre doit également être un handicap).
